Ce vendredi 16 septembre, le ministre délégué chargé de l’Industrie, Roland Lescure, s’est rendu dans le Loiret, sur le site de Duralex. Il a été interpellé par des membres de la CGT (Confédération générale du travail), et a dû monter le ton face à eux.
Le ministre de l’Industrie était attendu ce vendredi dans le Loiret, à la verrerie Duralex, située dans la commune de Chapelle-Saint-Mesmin. Cette visite fait suite au CSE extraordinaire qui s’est déroulé deux jours plus tôt, au cours duquel l’entreprise a confirmé sa fermeture temporaire, et un chômage partiel de ses employés, dont les salaires nets seront maintenus à 95 %.
Un choix qui n’a pas convaincu les acteurs de la CGT, qui souhaitaient un maintien à 100 %. Le climat était donc assez tendu, lorsque le syndicat français s’est retrouvé face au ministre de l’Industrie, bien que celui-ci s'était déplacé, «pour échanger avec la direction et les salariés, sur l'impact de la hausse des coûts de l'énergie», comme il l'a précisé sur Twitter.
À @Duralex pour échanger avec la direction et les salariés sur l’impact de la hausse des coûts de l’énergie.
Et partager, aussi, le souvenir de tous les écoliers : regarder le chiffre au fond du verre de la cantine.
L’Etat est à vos côtés. pic.twitter.com/rKvNUZvTgk— Roland Lescure (@RolandLescure) September 16, 2022
D’ailleurs lors de cet échange qui s’est déroulé devant les portes de l’entreprise, Roland Lescure, a été interpellé par l’un des syndicalistes qui ne semblait pas prêt à lui donner la parole. Quelque peu agacé, le ministre a alors lâché : «Est-ce que je peux en placer une».
Malgré cette tentative de prise de parole, le bras de fer n’était pas gagné pour celui-ci, puisque son interlocuteur était bien décidé à terminer sa phrase.