Le dernier rapport d’Europol sur le terrorisme, paru au mois de juillet, a pointé que le nombre d’attaques réussies, manquées ou déjouées, a énormément diminué de 2020 à 2021. Mais le risque est toujours là.
Un fléau moins présent, mais contre lequel il ne faut surtout pas baisser la garde. Selon le rapport d'Europol sur la menace terroriste dans l’Union européenne, paru à la mi-juillet, le nombre d'attentats ou de projets d'attentats a considérablement diminué, passant de 57 en 2020, à 15 en 2021.
Cependant, la menace islamiste est toujours aussi présente. Sur les quinze attentats ou projets d'attentats de l’an dernier sur le sol de l’UE, onze ont été dirigés par la mouvance jihadiste. Soit 73%. Huit ont été déjoués et trois ont été perpétrés. L’un d’eux s’est tragiquement déroulé en France, à Rambouillet, le 23 avril 2021. L’adjointe administrative du commissariat Stéphanie Monfermé avait été assassinée au couteau dans le sas du bâtiment.
L'auteur était un Tunisien arrivé clandestinement en France en 2009 et régularisé dix ans plus tard. A l'instar de son profil, tous les attentats ont été menés par des individus étrangers avec un statut de résident.
«Il y a une nécessité de réformer la législation des étrangers, en ce qui concerne les expulsions, reconnaît ainsi Georges Fenech, consultant CNEWS. Aujourd’hui, le terrorisme n’est plus celui d’avant 2015. Il faut être extrêmement rigoureux envers ces individus étrangers en situation de passer à l’acte».
Par ailleurs, la France est le pays européen où le plus de jihadistes ont été arrêtés en 2021 (96), loin devant l'Espagne (39) et l'Allemagne (24). L’Hexagone représente ainsi 36% des jihadistes arrêtés sur le continent.