En déplacement dans le Vaucluse, ce vendredi 15 avril, Marine Le Pen a estimé qu'elle «peut gagner» cette présidentielle car, a-t-elle dit, «la brutalité exprimée à son égard est proportionnelle aux chances qu'elle a de gagner cette élection».
Confiante, la candidate du Rassemblement national à l'élection présidentielle, qui a pris le temps d'aller à la rencontre des commerçants sur le marché de Pertuis, n’a pas hésité à ironiser sur les appels au vote pour son rival, Emmanuel Macron, lancés dernièrement par François Hollande ou encore Lionel Jospin.
A cet égard, Marine Le Pen a ainsi estimé qu’il s’agit «presque d’une affiche de publicité pour sa candidature».
Alors que le second tour du 24 avril arrive à grands pas, Emmanuel Macron et Marine Le Pen sont entrés dans la dernière ligne droite de leurs campagnes électorales.
Les deux finalistes poursuivent leur duel
Et si celle de l'actuel président de la République s'était déroulée de manière plus discrète avant le premier tour, pour ce second volet Emmanuel Macron a enchaîné les déplacements dans plusieurs villes de France, en se prêtant au jeu des bains de foule.
Les deux finalistes sont de ce fait entrés dans un véritable duel à distance, se rendant coup sur coup. Entre autres piques lancées, Emmanuel Macron a notamment fait savoir que le programme de sa rivale «n’est pas la douceur incarnée».
En guise de réponse, Marine Le Pen a déclaré «qu’il y a des dizaines de millions de Français qui considèrent que le gouvernement d’Emmanuel Macron a été un gouvernement affreusement autoritaire, qu’il a gouverné seul, avec brutalité».