Six associations d’élus vont interpeller les candidats ce lundi 28 mars. Ils pointent notamment le «non-intérêt» du président sortant qui n’a pas annoncé de mesures spécifiques pour les quartiers.
«Depuis quarante ans, les banlieues ont concentré, pour plein de raisons, de la précarité, de la pauvreté, des difficultés. Il est plus que temps de réagir», selon l’une des représentants des six associations d’élus.
Les associations d’élus attendent notamment le président sortant Emmanuel Macron de pied ferme. Elles exigent aussi que le sujet soit aussi pris à bras-le-corps par les autres candidats à la présidentielle.
En effet, le sujet des banlieues a été l'un des angles morts du bilan du président sortant.
En octobre 2017, lors du fameux appel de Grigny (Essonne), une centaine de maires l'ont interpellé pour dénoncer les coupes budgétaires du gouvernement dans les villes pauvres.