Confiner les non-vaccinés et leur supprimer les aides sociales comme l'allocation chômage : cette proposition choc a été mise sur la table cette semaine par le Maire de Nice, Christian Estrosi.
Si celle-ci s'inspire d'exemples à l'international, elle provoque néanmoins sous nos latitudes l'indignation d'une partie de la classe politique française, mais aussi dans une certaine frange de la population qui ne manque pas de rappeler ses droits sociaux.
«Il faudrait rappeler à Monsieur Estrosi que nous sommes dans une démocratie et que dans une démocratie on ne peut pas, par autoritarisme, ou par volonté "d’emmerder les non-vaccinés", comme dirait notre président, les reconfiner», a réagi auprès de CNEWS Dienaya Diop, porte-parole du Parti socialiste.
Egalement sollicité par CNEWS, Nicolas Lacroix, président du conseil départemental de la Haute-Marne n’est pas non plus favorable à la suppression des aides aux non-vaccinés, quand bien même il plaide lui aussi pour la vaccination obligatoire.
L'exemple québecois en toile de fond
«On fait de la pédagogie depuis maintenant plusieurs mois, il faut penser à tous ceux qui ont besoin de se faire opérer et pour qui on doit reporter sans cesse les opérations. La démocratie, c’est aussi ça», », a-t-il fait valoir.
La proposition de supprimer les allocations chômage aux non-vaccinés s’inspire du Québec où la mesure est sur le point d'être mise sur les rails par les autorités.