Depuis Poitiers (Vienne), Emmanuel Macron a lancé ce lundi 18 octobre les Etats généraux de la Justice. Une initiative censée rétablir le lien de confiance entre magistrats, police et citoyens.
Ces Etats généraux de la justice, organisés sous forme d'ateliers et de tables rondes, étaient très attendus par les syndicats de police. Ces derniers accusent en effet souvent la justice de laxisme et de lenteur.
Même son de cloche du côté de l'opinion publique. D'après un sondage CSA pour CNEWS paru à la fin du mois de septembre, 68% des Français trouvent ainsi également la justice trop laxiste.
La justice déplore un manque de moyens
De leur côté, les syndicats de magistrats se défendent néanmoins de tout laxisme et pointent notamment la hausse du nombre de peines de prison. Il y avait, à titre de comparaison, 40.000 détenus en 2000 contre plus de 70.000 aujourd’hui.
Selon eux, le problème de la justice vient surtout d’un manque de moyens.
Surtout, eu égard le calendrier électoral, les magistrats craignent que les Etats généraux arrivent trop tard.
A six mois de l’éLes syndicats policiers, mais également une majorité de Français, déplorent une justice trop laxiste. Les magistrats, eux, pointent un manque chronique de moyens.lection présidentielle, ils redoutent qu’aucune loi ne puisse finalement être votée.