Michel Barnier, candidat à l'investiture de la droite pour la présidentielle de 2022, était l'invité du Grand Rendez-Vous en direct sur CNEWS, ce dimanche 17 octobre.
L'occasion pour l'ancien négociateur de l'UE pour le Brexit d'évoquer les thèmes principaux de la campagne, tout en mettant en avant son expérience sur la scène internationale. Interrogé sur la question de l'assimilation, Michel Barnier a souligné une «réponse pénale insuffisante». Avouant ne pas «céder aux modes», il propose ainsi un moratoire sur l'immigration, accompagné d'un referendum.
Des mesures qui permettraient au Parlement «de se prononcer tous les ans sur le nombre de personnes à accueillir, à titre économique».
Candidat pour la première «et seule fois» à la présidence de la République, Michel Barnier mise sur son expérience en France et en Europe pour régler les problématiques qui inquiètent les Français. «J'ai été aux manettes et je peux dire tout ce qui ne fonctionne pas en Europe et aussi en France. C'est ce que je fais et que j'ai également essayé de faire quand j'étais à Bruxelles».
«J'ai respecté les autres»
Celui qui espère représenter la droite à la prochaine élection présidentielle est également revenu sur les retours de Valérie Pécresse et Xavier Bertrand chez LR, rappelant sa fidélité à son parti, contrairement à ses rivaux au sein de sa famille politique.
«Voilà des élus qui nous ont quitté avec des mots très durs contre notre parti, moi je suis resté, j'ai toujours eu la liberté de parole. J'ai toujours eu le sentiment d'être respecté, et j'ai respecté les autres».
Selon un sondage Harris Interactive pour Challenges, publié le 13 octobre dernier, Michel Barnier serait crédité de 7 % des voix s'il venait à représenter Les Républicains le 10 avril prochain.