Le ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer, s’est rendu ce lundi à Combs-la-Ville (Seine-et-Marne) pour condamner l’agression dont a été victime une professeure du lycée Jacques Prévert.
«Il faut la plus extrême fermeté dans ce genre de cas. C'est ce qui est en train de se passer. Il faut toujours réagir avec réactivité, fermeté et sérénité totale sur ce genre de sujet, a fait savoir le ministre. La force doit toujours rester du côté du droit.»
Jean-Michel Blanquer a également évoqué ce qui attend l'auteur des faits. «Le garçon sera sévèrement sanctionné, a-t-il assuré. Je laisse le processus se dérouler sur le plan disciplinaire. Il doit être écarté et re-scolarisé différemment. Nous avons des structures spécialisées pour cela et c'est ce qui sera fait.»
Mais le ministre a également tenu à dénoncer une certaine exploitation politique des événements. «Je crois qu'on doit toujours rester serein en visant un but d'intérêt général dans ce type d'affaire, -t-il estimé. Le but d'intérêt général c'est la réactivité de l'institution. Chacun peut regarder ce qu'il s'est passé avant même la médiatisation. Bien sûr qu'il peut y avoir des violences à l'école et dans la vie de tous les jours. Mais j'affirme que nous sommes au rendez-vous de la réponse adéquate c'est-à-dire une réponse de fermeté dans la réponse de l'intérêt général. Il est bon qu'il n'y ait pas d'exploitation X ou Y».
Trois personnes interpellées
Les faits se sont déroulés vendredi 8 octobre, en plein cours, lorsqu'un élève a décidé de quitter la classe plus tôt. Son enseignante a tenté de l’en empêcher et a alors été projetée au sol lorsque le jeune homme a ouvert la porte violemment.
Selon une source proche du dossier contactée par CNEWS, l'enseignante a déposé plainte en fin de matinée. Une enquête a été ouverte pour violences volontaires avec une circonstance aggravante, en l'état des faits sur personne dépositaire de l'autorité publique.
Trois personnes ont été interpellées, l'élève ayant claqué la porte sur l'enseignante, ainsi que deux mineurs qui auraient filmé et relayé la vidéo de l'agression, sur les réseaux sociaux.