Lauréat cette année du prestigieux prix de la meilleure baguette de Paris, Makram Akrout, un Tunisien arrivé en France à 23 ans, sans-papiers pendant six ans avant d'être naturalisé français, est suspecté d’avoir relayé des «messages islamistes» critiques voire hostiles à la France.
Conséquence de cette affaire, le boulanger ne fournira pas l'Elysée pendant un an, comme le veut la tradition.
«Nous avons pleuré pour Charlie Hebdo et pour Notre-Dame mais du côté de la France, ils ne pleurent pas, ces chiens lorsqu’on se moque du maître de la création, Allah», peut-on lire dans un post qu'il aurait repartagé en 2020 sur Facebook. La page ayant été fermée, il est toutefois impossible de vérifier la véracité de ces messages.
Victime de cyberharcèlement
Depuis la polémique, Makram Akrout est victime de cyberharcèlement. Selon son avocate, il a pu partager dans le passé des contenus publiés sur les réseaux sociaux sans en saisir la teneur.
De son côté, le président du syndicat des boulangers du Grand Paris évoque une erreur que Makram Akrout regrette.