De la théorie à la pratique. Depuis le lundi 9 août, il est normalement interdit d'entrer dans un restaurant ou dans un bar sans pass sanitaire. Dans les faits pourtant, il semble encore possible de passer entre les mailles du filet, même si les occasions sont rares.
La question du contrôle du pass sanitaire fait décidément partie des points de débat importants du dispositif. En effet, de nombreux restaurateurs insistent depuis l'annonce de son extension sur la difficulté de contrôler tous les clients.
Pour permettre à tous de s'y habituer, le gouvernement a donc décidé d'une semaine de «rodage», soit d'une période de tolérance, pour pouvoir s'y faire.
Pour vérifier comment cela se passe concrètement dans les établissements, une équipe de journalistes de CNEWS a arpenté et jaugé de la vigilance des gérants des établissements.
Des amendes élevées
Résultat, si la grande majorité des professionnels jouent le jeu, il a néanmoins parfois été possible de consommer sans pass.
Un constat du reste d'ailleurs confirmé par les clients interrogés qui ont dit avoir été contrôlés. Pour autant, mieux vaut respecter les règles car à l'arrivée l'addition peut être très salée.
En cas de contrôle, si un client n'a pas de pass sanitaire ou qu'il en présente un qui n'est pas le sien ou qui est faux, une contravention de 750 euros pourra être dressée en cas de premier contrôle.
Les professionnels, eux, risquent carrément une fermeture de leur établissement, laquelle peut durer jusqu'à sept jours.