Le collectif de militants des quartiers nord de Marseille «Trop jeune pour mourir» a demandé l’instauration d’un couvre-feu à 21 heures. Son but, mettre un terme à la hausse des homicides dans la ville.
Au-delà de cette mesure, Hassen Hammou, créateur du collectif, a demandé des renforts de police «pour que le couvre-feu n'entraîne pas un laisser à l'abandon des territoires aux voyous qui organisent les trafics de drogues dans les quartiers».
Une démarche pour rassurer la population mais aussi pour alerter l'Etat, notamment sur le manque de service public, des lacunes de l'Education Nationale et l'encadrement des jeunes. «Il faut que les décisions des politiques arrivent jusqu'aux pieds d'immeubles».
Les membres du collectif veulent lancer une procédure judiciaire pour non-assistance à personne en danger et carence fautive de l'Etat.
Une solution d'urgence, alors que les homicides se multiplient à Marseille. Entre le vendredi 23 et le dimanche 25 juillet, trois personnes sont mortes lors de fusillades.