Dans son allocution, Emmanuel Macron a annoncé de nouvelles applications pour le pass sanitaire. Aujourd'hui obligatoire pour les lieux accueillant plus de 1000 personnes et pour les discothèques accueillant plus de 50 personnes, à partir du 21 juillet il deviendra obligatoire pour les lieux de culture et de loisir accueillant plus de 50 personnes.
Une annonce qui ne passe pas. Pour les professionnels du monde de la culture, l’extension du pass sanitaire, est un nouveau coup dur, qui soulève beaucoup de questions.
«Cela rajoute des restrictions et des difficultés. Les gens qui se présentent et qui n’ont pas ce pass sanitaire, comment fait-on pour les contrôler ? S’ils n’en ont pas, on leur dit qu’ils ne viennent pas ? S’ils se présentent à nos portes, on les vire, on les rembourse ? Si les gens s’énervent, comment fait-on ? C’est encore une fois un coup dur», réagit Loïc Bonnet, président de l’association des théâtres privés en région et directeur de théâtre.
A partir du 21 juillet, pour accéder aux lieux de loisir et de culture, toute personne de plus de 12 ans devra présenter un test négatif, un certificat de vaccination ou une preuve de guérison du Covid-19.
Dans la population également, la mesure divise. «Je pense que c’est une bonne chose et qu’à un moment donné, il faut prendre conscience de la nécessité d’éradiquer l’épidémie, si ça peut aider je pense que c’est bien» ; «L’obligation vaccinale je trouve cela honteux, c’est nous fliquer davantage» ; «C’est une contrainte car il va falloir se faire vacciner pour pouvoir entrer librement dedans et c’est un peu dommage» ; «Au moins, on aura moins peur, c’est une bonne chose je trouve».
Cette obligation ne concernera que les établissements accueillant plus de 50 personnes.