Ce mardi 29 juin, des militants de Greenpeace ont comparu devant le Tribunal de Valence, dans la Drôme, pour s'être introduits en février 2020 sur le site de la centrale nucléaire du Tricastin.
Les 34 activistes se sont rendus à l'audience en compagnie de leurs soutiens. Ils assument leurs actions au nom de la «désobéissance civile».A la surprise générale, lors des réquisitoires, le procureur général a prôné la clémence, en renvoyant EDF et l'Etat à leurs responsabilités en matière nucléaire.
Les militants avaient dénoncé la vétusté du site nucléaire, vieux de quarante ans, et avaient appelé à sa fermeture.
Le verdict sera rendu pour chacun des 34 prévenus le 7 septembre prochain.