A Douai, dans les Hauts-de-France, le centre de vaccination a ouvert ses portes aux premiers mineurs âgés de 16 à 17 ans accompagnés d’un parent.
Pour les organisateurs, cette ouverture en avance par rapport au calendrier officiel est une manière d’éviter le gaspillage des doses, alors que de nombreux rendez-vous ont été réclamés.
Outre le fait d'être accompagnés, ces mineurs doivent également justifier d’une autorisation écrite de leur second parent. «Mon père m'en a beaucoup parlé et je me suis dit autant le faire, comme ça après je serai tranquille», explique Christopher, 17 ans, un des premiers jeunes à bénéficier de ces doses disponibles.
Le personnel des centres de vaccination attend encore les recommandations officielles pour ouvrir la vaccination pour les 12-15 ans. Dès le 15 juin, cette vaccination devrait être officiellement étendue au 12-17 ans dans toute la France.
Aujourd'hui, dans le Journal du dimanche, le Pr Alain Fischer, le «Monsieur vaccin» du gouvernement, estime que la vaccination des adolescents se justifie car «c’est un impératif arithmétique : pour parvenir à l'immunité de groupe, il faut vacciner 90% des 12 à 100 ans ; si bien qu’elle restera hors d’atteinte même en vaccinant la quasi-totalité des adultes».