En France il y a seulement un tiers des personnels soignants qui serait vacciné, un chiffre nettement insuffisant pour le ministre de la santé qui tient à ce qu'ils soient protégés contre la Covid-19. Une partie ne peut pas encore se faire vacciner car ils ont été exposés aux virus mais d’autres restent sceptiques face au vaccin AstraZeneca.
Dans cette clinique proche de Bordeaux, la moitié du personnel soignant est vacciné, mais certains hésitent encore et régulièrement, ils échangent leurs points de vue.
Pour le personnel réticent, la raison est souvent la même : « je trouve que le vaccin est vite arrivé sur le marché et qu’il n’y a pas eu assez de tests fait par rapport à ça », témoigne l'un d'entre eux.
Néanoins, ceux qui sont vaccinés ne sont pas pour une obligation. «Effectivement, c’est important que le personnel médical soit vacciné mais on ne peut pas obliger 100% des personnes à aller contre leur volonté».
La première campagne de vaccination a très bien marché dans cet établissement mais c’est un petit peu plus compliqué avec le deuxième vaccin. «La communication autour de l’AstraZeneca a un peu freiné les ardeurs des uns et des autres. Je pense que maintenant il faut vraiment passer au-dessus de ça, les études qui sont sorties sont suffisamment significatives pour prouver que c’est un vaccin de très bonne qualité».
Beaucoup de soignants ne peuvent pas encore se faire vacciner car ils ont été malades de la Covid et doivent attendre pour recevoir la première injection. Ici moins de 10% restent pour le moment indécis.
