Le directeur général de l’IUH Méditerranée Infection, le professeur Didier Raoult, était l’invité de Laurence Ferrari en direct de Marseille dans #LaMatinale sur CNEWS.
Il a notamment évoqué au cours de cet entretien la question du vaccin. «Pour chaque vaccin, il faut analyser quel est le risque et quel est le bénéfice dans une situation donnée», a-t-il déclaré. «Moi je trouve que pour les gens qui sont très à risque (…) le bénéfice est plus grand que le risque».
Concernant le reconfinement, Didier Raoult a souligné que «la vraie question» était «de trouver comment on détecte les gens positifs» et comment «on leur dit de ne pas aller retrouver des gens négatifs».
«C’est assez frappant de voir comment de gens qui ne savent absolument pas de quoi ils parlent, d’un coup sont devenus les hauts-parleurs du pays», a-t-il aussi affirmé au sujet des variants.
«des virus différents»
Sur ce point, il a notamment évoqué les cas de «réinfection». «On a une cinquantaine de cas de gens qui ont eu deux épisodes d'infection avec deux virus différents», a-t-il indiqué. Et de poursuivre : «On a défini ça au départ comme une réinfection puis on a vu ensuite que le virus n'est pas le même».
«Ce que nous vivons maintenant n'est pas un rebond, c'est une autre épidémie», a souligné Didier Raoult, ajoutant : «tous les nouveaux cas que nous avons actuellement sont dus à des virus qui sont différents des virus que nous avions en mars-avril».
«C'est pas des rechutes», a-t-il poursuivi, «c'est que l'immunité procurée par la première épidémie, chez un certain nombre de personnes, n'est pas suffisante pour protéger contre des virus qui sont proches mais un peu différents».