Farida habite au Bois l'Abbé depuis plus de 30 ans. Samedi soir, elle a été réveillée par les tirs de mortiers d'artifices lors de l'attaque du commissariat.
Elle dénonce une insécurité grandissante, comme Abdelkader, un autre habitant, arrivé dans le quartier il y a quarante-neuf ans. Les acteurs associatifs du quartier, eux, estiment que leur quartier souffre d'une mauvaise réputation et dénoncent une récupération politique.
Ces derniers appellent à l'apaisement et espèrent pouvoir entamer un dialogue avec les pouvoirs publics.