Interrogé par Laurence Ferrari, mardi 6 octobre, sur l'état de la situation sanitaire à Marseille, le professeur et directeur de l'IHU Méditerranée Infection Didier Raoult s'est montré moins rassurant concernant la mutation du virus.
Ce dernier serait plus virulent que l'été dernier. Le professeur marseillais a même suggéré qu'il existait des «mini-épidémies avec plusieurs variants différents (...) et on a l'impression que ces variants n'ont pas la même sévérité.» «Le premier variant, qui circulait en juillet-août, donnait (...) une sévérité moindre : moins d'hospitalisations, moins de réanimations, moins de morts».
Aujourd'hui, «le variant 4» nous fait «penser qu'il n'est pas aussi banal ni aussi bénin.»