En Lorraine, dans cette unité de soins Covid-19, le personnel se change toute la journée.
Masques, gants, surblouses, les volumes de déchets d'activité de soins à risques infectieux ont bondi. Dans ce local, une benne est dédiée à ce type de déchets, récupérés quatre fois par jour avant d'être acheminés au centre de traitement de Ludres, à quelques kilomètres de là. Pour éviter de bloquer les hôpitaux, les déchets y sont brûlés à 1.100 degrés, sans délai.
Il a fallu se réorganiser, pour assurer la gestion des 60 % de volume supplémentaires sur des périodes très concentrées.La procédure de gestion impose le zéro contact entre les salariés et les déchets, mais l'activité reste à risque. Pour l'heure aucune contamination n'est à déplorer.