Dans cette cellule téléphonique du Samu de l’hôpital Henri Mondor de Créteil, ils sont une vingtaine à traiter 3.000 appels par jour dans le Val-de-Marne. Un tiers d’entre eux concerne le coronavirus.
Un premier tri est effectué : si le patient est considéré comme suspect, il est invité à se rendre dans un centre de prélèvement. Surblouse, masques, gants, lunettes et charlottes, sous cette tente, le personnel soignant ne prend aucun risque. Le patient est isolé dans un sas hermétique, le temps d’effectuer un test avec une longue tige.
Un fois le prélèvement terminé, direction le laboratoire de virologie de l’hôpital, où le virus va être inactivé, c’est-à-dire rendu non-infectieux pour pouvoir être manipulé et analysé. Résultats du test : 24 heures plus tard. Pendant ce temps, le patient rentre chez lui, sauf si son état de santé nécessite une hospitalisation.