Ian Brossat, porte-parole du parti communiste et adjoint chargé du logement à la mairie de Paris, était l'invité de Gérard Leclerc dans #LaMatinale du jeudi 30 janvier 2020.
Interrogé sur l'éventuel malaise que semble ressentir une partie de la gauche, le communiste a tenu à clarifier les choses.
«On a le droit de critiquer la religion musulmane comme toutes les autres religions», a-t-il affirmé après avoir rappelé que le délit de blasphème n'existait pas et que la jeune femme prénommée Mila, au coeur de l'affaire, avait le droit de critiquer l'Islam.
En revanche, «on n'a pas le droit de proférer des menaces de morts», a-t-il rappelé.
Des menaces de mort proférées
L'adolescente, lesbienne, avait violemment critiqué la religion dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux. Après avoir tenu ces propos, elle avait alors fait l'objet de menaces de mort. Ce jeudi, la ministre de la Justice Nicole Belloubet avait parlé d'insulte à la religion et d'atteinte à la liberté de conscience.
«Personne ne veut de cette réforme des retraites»
«Personne ne veut de cette réforme des retraites telle qu’elle est prévue par le gouvernement», a estimé l'élu, précisant qu'elle allait entraîner un manque à gagner pour de nombreuses catégories de Français sur leurs pensions, et notamment pour les plus modestes.
«Aujourd’hui, on a une grosse majorité de Français qui ne veulent pas de cette réforme et un gouvernement qui en réalité tente de passer comme un bulldozer», a déploré Ian Brossat.