Les soldats du feu ont défilé, mardi 28 janvier, à Paris pour demander une revalorisation de leur conditions de travail et de leur prime de feu. Une manifestation marquée par des heurts avec les forces de l'ordre.
Casques argentés contre casques noirs. Il est environ 17h lorsque les principaux affrontements éclatent entre pompiers et policiers. En particulier au point d'arrivée du cortège, au cours de Vincennes, où les manifestants devaient se séparer.
Un groupe de pompiers a tenté de forcer les barrières qui protégeaient l'accès au périphérique. Immédiatement, les forces de l'ordre ont répliqué avec des gaz lacrymogènes et l'usage de canons à eau.
Une journée émaillée de tensions, pointées du doigt par le gouvernement. «Je regrette quelques violences qui ont eu lieu dans le déroulement de la manifestation, pendant que nous étions en train de discuter dans de bonnes conditions avec les partenaires sociaux», a annoncé Christophe Castaner, en fin d'après-midi.
Echanges de coups
Plus tôt des heurts et des échanges de coups avaient déjà éclaté entre policiers et soldats du feu.
Venus défendre leurs conditions de travail, les pompiers demandaient, entre autres, une augmentation de la prime de feu, dénonçaient le manque d'effectif et les nombreuses agressions à leur encontre.
Pour se faire entendre, certains pompiers se sont immolés par le feu en signe de protestation, avant d'être éteints par des collègues munis d'extincteurs.