En France, la menace terroriste demeure élevée. Aujourd'hui, Daesh est affaibli, il n'est pas en mesure de projeter un attentat comme celui du 13 novembre. L'attrait pour la zone reste contenu, cette année il n'y a pour l'instant eu qu'un seul départ depuis la France.
Les autorités considèrent que la menace endogène est celle qui reste la plus importante. Elle provient d'individus aux profils divers qui ne sont pas projetés depuis la zone syro-irakienne mais qui répondent à la propagande du groupe EI et passent à l'action avec des moyens souvent plus rudimentaires comme par exemple l'auteur de l'attentat de Strasbourg.
Aujourd'hui, près de 9.000 individus figurent au FSPRT : le fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation terroriste, dont 3.100 classés dans le haut du spectre qui concerne les individus les plus dangereux suivis par la DGSI.