Après une fin d'année particulièrement tendue avec la grève de correcteurs du baccalauréat opposés aux réformes, Jean-Michel Blanquer reçoit cette semaine les organisations syndicales pour «déminer» une rentrée à risques.
De leurs côtés, des syndicats et certains enseignants sont bien décidés à maintenir la pression. Pour la première fois, ils tenaient leur Université d'été à la Cartoucherie de Vincennes. Une partie de la profession est en effet vent debout contre les réformes initiées par le ministre de l'Éducation nationale
![Le ministre de l'Education Jean-Michel Blanquer sortant du conseil des ministres, à l'Elysée, le 10 juillet 2019 [LUDOVIC MARIN / AFP/Archives]](https://static.cnews.fr/sites/default/files/styles/image_200_112/public/94f4f7063f28f44011d09747d5034dcdeefe7cd2.jpg?itok=LuLAcycq "L'année scolaire s'était achevée en juillet sur une note amère pour le ministre de l'Education. [LUDOVIC MARIN / AFP/Archives]")
Accusé par les syndicats de rester sourd à leur revendication, Jean-Michel Blanquer a décidé de les recevoir tous avant la rentrée, afin de si possible repartir sur de bonnes bases. Les dossiers brûlants ne manquent pas, à commencer par les retraites et la revalorisation des salaires.
Une concertation plus que nécessaire. Plusieurs organisations syndicales ont déjà annoncé le dépôt de préavis de grève sur l'ensemble du mois de septembre.
