Le mouvement de grève dans les hôpitaux continue à gagner du terrain malgré les propositions de la ministre de la Santé il y a plus d’un mois. Début juin, une centaine de services d’urgences étaient en grève, ils sont aujourd’hui plus du double. Au total, 213 services sont touchés par le mouvement.
Entamée il y a plus quatre mois, la mobilisation des services d’urgence ne cesse de s’intensifier. Une colère qui ne retombe pas, malgré les 70 millions d’euros débloqués par le gouvernement.Pour tenter de répondre aux demandes du mouvement, la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a lancé une mission chargée d’établir une liste de propositions.
Des propositions qui restent encore inconnues du personnel hospitalier. Le rapport final doit être remis à la ministre de la Santé avant le mois de novembre. Un délai trop long, pour les urgentistes dont les revendications sont les mêmes depuis le début de la grève. Ils réclament la création de 10.000 emplois supplémentaires, une augmentation des salaires de 300 euros, et l’arrêt des fermetures de lits.
Aujourd’hui, le mouvement de protestation attend une réponse précise et rapide du gouvernement. Pour ce faire, le personnel hospitalier entend bien maintenir la pression. Une nouvelle journée de mobilisation est déjà prévue le 10 septembre prochain.