Après le déclenchement de ce qui deviendra vite «l’affaire Benalla», les conséquences politiques ont été nombreuses.
A l'époque, l’ancien chargé de mission à la présidence de la République est auditionné par la commission d’enquête du Sénat. L’institution, où la droite est majoritaire, devient à cette occasion, un contre-pouvoir intraitable.
A l’Assemblée Nationale aussi, l’agenda parlementaire est bouleversé par l’affaire. Le gouvernement, en proie à deux motions de censure de la part des députés, décide lui de reporter la réforme constitutionnelle, prévue à l’été 2018 et promesse de campagne d’Emmanuel Macron.
A l’Elysée, les hommes du Président sont fragilisés. Tour à tour Patrick Stroda, directeur de cabinet d’Emmanuel Macron, Alexis Kohler, secrétaire général de l’Élysée et Gérard Collomb ministre de l’Intérieur de l’époque sont auditionnés. Bruno Roger-Petit alors porte-parole de l’Élysée, lui, voit son poste supprimer.