Vingt-trois ans après, la ville d'Agen (Lot-et-Garonne) se souvient toujours de Marion Wagon. La fillette a disparu entre l'école et le domicile familial. Un traumatisme pour les Agenois.
C'était le 14 novembre 1996 à Agen. Entre 12h11 et 12h16, Marion Wagon, 10 ans, disparait sur les 400 mètres qui séparent l'école Sembel de son domicile. Annie Gourgue, présidente de «La mouette», association de défense et protection des enfants, a accepté de refaire le trajet effectué par la fillette, le jour du drame.
Les Agenois restent traumatisés. En témoignent, les affiches défraichies de Marion, toujours placardées sur les commerces de la ville.
Dans le local de l'association, comme tous les ans, Annie et ses bénévoles s'affairent pour préparer «la journée internationale des enfants disparus». Des autocollants pour ne pas les oublier mais aujourd'hui l'accent est mis sur la prévention.
En France, un mineur disparait toutes les dix minutes. L'année dernière, plus de 53.000 étaient inscrits sur le fichier national des personnes disparus.