Lundi matin, l'arrêt des soins de Vincent Lambert, patient tétraplégique en état végétatif depuis plus de dix ans, a débuté au CHU de Reims.
Une décision énergiquement contestée par les parents du patient qui ont saisi la Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH) et la Cour d'appel de Paris. «On se battra encore et on se battra encore. Non, ils ne le tueront pas. Ils sont en train de le tuer. C'est de l'euthanasie déguisée», a déclaré Viviane Lambert, la mère du patient.
Déterminés, les parents de Vincent Lambert ont adressé une lettre ouverte à Emmanuel Macron. Lundi, le président de la République a finalement répondu sur les réseaux sociaux, estimant qu'il ne lui appartenait pas de «suspendre une décision qui relève de l'appréciation de ses médecins et qui est en conformité avec nos lois».
L'épouse de Vincent Lambert et ses six frères et soeurs sont de leur côté favorable à l'arrêt des soins. Ils dénoncent un acharnement thérapeutique.