Ils sont maires de Paris, de Grande-Synthe, de Nantes ou encore de Strasbourg. De gauche comme de droite, tous demandent à l’Etat des places d’hébergements supplémentaires pour l’orientation et l’accueil des migrants.
Car depuis la fin de la trêve hivernale, plusieurs campements ont été évacués, notamment dans le nord de la capitale. Une situation indigne et intenable d’après les treize édiles. Près de 700 tentes installées à Paris sont occupées par plus d’un millier de personnes.
Pour résoudre cette situation, certains exigent l’arrêt de l’application du règlement de Dublin.En Ile-de-France, la préfecture a annoncé dès le mois de mars plus de 2.000 prises en charge depuis le début de l’année. En juin, un nouveau centre d’accueil pour les migrants sera ouvert à Paris.