Ils sont retraités, salariés, commerçants. Dans la commune d'Assérac (Loire-Atlantique), une quinzaine de gilets jaunes s'est donnée rendez-vous dans ce bistrot pour écouter Emmanuel Macron lors de son allocution du 25 avril 2019.
D’abord attentifs, certains spectateurs ont même esquissé des acquiescements furtifs, avant d’afficher, rapidement, des visages crispés. Emmanuel Macron a certes annoncé une réindexation des retraites. Mais pour les gilets jaunes d’Assérac, cette annonce ressemble davantage à un argument de campagne en vue des élections européennes.
Anne-Marie LeBreton, attendait, elle, des mesures pour améliorer le pouvoir d'achat, l'une des premières revendications des gilets jaunes.Pour Patrice Duhayer, buraliste dans cette commune de 2000 habitants, le Président ne fait aucun geste envers les artisans et les petits commerçants.
Tous poursuivront le mouvement en retournant sur les ronds-points de la région distribuer des tracts dès ce week-end.