Le Tribunal de grande instance de Toulouse a ordonné en novembre 2018 l’expertise médicale de 42 patientes, victimes d’effets indésirables après avoir pris en 2017 la nouvelle formule du Levothyrox.
Avant de pouvoir établir si ces malades ont vraiment subi un préjudice moral et d’anxiété, la justice toulousaine veut s’assurer qu’il « existe un lien direct entre la prise de Levothyrox (nouvelle formule) par les demandeurs et l’apparition ou l’aggravation de leurs troubles ».
Mais le médecin généraliste, l’endocrinologue, l’ingénieur chimiste et le pharmacien nommés par la justice pour faire ce travail sont aujourd’hui «sans-emploi». Après les deux premières sessions d’expertise, les malades ont décidé de claquer la porte. Pour les plaignants, qui ne se sentent pas soutenus, il faut faire l’expertise chimique du médicament.
Le tribunal de Toulouse décidera mercredi s’il nomme de nouveaux experts.