Sous les bâches de la ferme de Cléry-en-Vexin (Val d'Oise), travaillent 500 millions d’ouvriers : des vers à compost. Pendant neuf mois, ces lombrics vont se nourrir et transformer du fumier en engrais.
Les quinze vaches de l’élevage s'occupent de fournir la matière première, environ 150 à 200 tonnes de fumier par an.
En 1985, la tante de Catherine a eu l’idée de créer ce compost bio. Mais à l’époque, les engrais chimiques avaient le vent en poupe chez les agriculteurs et la demande se faisait rare.
Aujourd’hui en revanche, les clients sont là, comme le potager du château de Versailles ou encore les collectivités qui font le pari de l'entretien d'espaces verts sans aucun produit phytosanitaire.