Après trois mois de manifestation des gilets jaunes, les commerçants et les maires des villes touchés par les casseurs interpellent les autorités sur une situation qu’ils estiment insupportable.
Des vitrines brisées, du mobilier urbain dégradé ou incendié et des commerces dévastés, un spectacle visible dans plusieurs grandes villes de France qui se répète chaque samedi de mobilisation
À Saint-Etienne, Dijon ou encore Rouen les dégâts sont évalués à 1 million d’euros, près de 5 millions pour Toulouse. Pour Paris, la facture dépasserait les 10 millions d’euros.
Le ministère de l'Économie invite tous ceux qui sont pénalisés à se saisir des dispositifs d'aides existants. Il y a dix jours, Édouard Philippe avait rencontré les commerçants de Bordeaux et leur avait promis un soutien de l’État. Une promesse qu’il a réitérée à la maire de Rennes par courrier avec le déblocage de 3 millions d’euros d’aides aux villes concernées.
Insuffisant pour les maires qui réclament des exonérations fiscales, une enveloppe dédiée aux dégradations urbaines et une réunion d’urgence avec le gouvernement. Quant aux associations de commerçants, elles doivent être reçues mercredi prochain à Bercy.