Alors que Carlos Ghosn a été remplacé par une nouvelle direction ce jeudi 24 janvier, se pose la question des possibles indemnités de départ de son ex-PDG. Un sujet explosif sur lequel l'Etat a promis d'être «extrêmement vigilant».
Une chose est sûre, Carlos Ghosn aura le droit à son salaire fixe pour l’année 2018, c’est-à-dire 1 million d’euros. Il a aussi le droit à une part variable, qui peut s’élever jusqu’à 100% de sa rémunération fixe, soit 1 millions d’euros supplémentaires.
C’est le comité de rémunération qui devra évaluer le montant de cette part variable. Un montant soumis à des conditions de performance et de présence dans la société et donc soumis à interprétation avec le contexte actuel.
«Je peux vous dire que nous serons extrêmement vigilant», a souligné Bruno Le Maire depuis le Forum économique de Davos. L’État détient 15% du capital de Renault.
Carlos Ghosn pourrait également toucher des indemnités de non concurrence, pour qu’il n’aille pas offrir ses services à un autre groupe. Le montant de telles indemnités doit être voté en assemblée générale.