Répondre à la violence par la loi. C’est l’une des pistes du gouvernement depuis le début du mouvement des «gilets jaunes».
Le premier ministre Edouard Philippe a proposé le 7 janvier dernier de mettre en place une loi «anti-casseurs». Ce projet de loi qui prévoit notamment des sanctions contre les casseurs cagoulés et un fichier recensant les personnes interdites de manifester, sera examiné mercredi 23 janvier à l’Assemblée nationale.
La ministre de la Justice Nicole Belloubet a défendu l'annonce de cette future loi en affirmant qu'il fallait «protéger le droit de manifester» tout en l'encadrant.
Les «gilets jaunes», dont la contestation dure depuis deux mois, dénoncent eux un amalgame entre leur mouvement et les «casseurs».