Gérald Darmanin, ministre de l'Action et des Comptes publics, défend la mise en place du prélèvement à la source.
Le prélèvement de l'impôt à la source (PAS) est entré en vigueur, mercredi 2 janvier. Une réforme qui «profite aux salariés (...), aux gens modestes», selon le ministre de l'Action et des Comptes publics, Gérald Darmanin.
Alors que des incidents techniques étaient craints lors de la mise en place, le ministre a assuré qu'aucun «bug» n'a eu lieu au premier jour de la mise en place de la réforme.
La France mise au PAS
Un gage de sécurité que le ministre a d'ailleurs tenu a réaffirmer, jeudi 3 janvier, lors d'une conférence de presse, à Bercy.
Selon les premiers chiffres communiqués par Gérald Darmanin, ce sont ainsi quelque quatre foyers fiscaux sur dix, qui, la veille, ont basculé vers le prélèvement à la source (PAS) sans difficulté.
Même chose pour les 15 millions de retraités du privé qui ont déjà vu leur pensions directement prélevées, ou encore les bénéficiaires de pensions d'invalidité ou les chômeurs.
Des taux actualisés en temps réel
Gérald Darmanin a par ailleurs indiqué que l'onglet du site impôts.gouv.fr consacré au PAS a, mercredi, déjà enregistré près de 280.000 visites, quand 100.000 personnes se sont déplacées au centre des impôts.
En outre, alors que le nouveau système permet au contribuable d'actualiser en temps réel le taux de son impôt en fonction des changements qui interviennent dans sa vie, le ministre a indiqué que 57.000 Français ont d'ores et déjà obtenu un ajustement.
Parmi eux, 17.000 personnes ont demandé un taux plus élevé (pour éviter d'avoir à payer une régularisation plus tard) quand 40.000 ont demandé une baisse.
Enfin, 200 agents supplémentaires ont été mobilisés, sur les 40.000 d'ores et déjà sur le pont pour répondre aux interrogations des contribuables.