En marge de l'Acte VI du mouvement des «gilets jaunes», la tension est montée d'un cran aux abords des Champs-Elysées, où trois policiers ont été pris a partie vers 17h30, samedi 22 décembre.
L'un des fonctionnaires a dû sortir son arme pour éloigner des manifestants. Devant une foule de plus en plus hostile, l'une des motos des forces de l'ordre, laissée un temps sur place, a finalement été récupérée.
Une enquête, confiée au premier DPJ de Paris, a été ouverte dimanche pour violences volontaires avec armes commises en réunion sur personnes dépositaires de l’autorité publique, et dégradation de biens publics.
Laurent Nunez, secrétaire d'Etat auprès du ministère de l'Intérieur, a réagi dans la soirée de samedi sur Twitter , évoquant des forces de l'ordre «odieusement prises pour cible». Il a également salué le «sang froid» et le «professionalisme» des fonctionnaires.
Citant le tweet de Laurent Nunez, le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner a loué «une attitude exemplaire face à des attaques inqualifiables».
Ce matin à Montmartre, ce soir sur les Champs-Élysées, nos forces de l’ordre ont été odieusement prises pour cible par des individus face auxquels elles ont réagi avec sans froid et professionnalisme.
Respect et soutien. pic.twitter.com/eJqVMCHDSi— Laurent Nunez (@NunezLaurent) 22 décembre 2018
Une attitude exemplaire face à des attaques inqualifiables.https://t.co/hQSRpe2iMe
— Christophe Castaner (@CCastaner) 22 décembre 2018