Le pacte mondial sur les migrations a été ratifié ce mercredi à l'ONU, à New York, à une très large majorité.
152 pays ont voté en faveur du Pacte sur les migrations. Douze pays se sont abstenus mercredi et cinq ont voté contre : États-Unis, Hongrie, République tchèque, Pologne et Israël.
Ce texte de quarante pages, piloté par l'ONU, conseille les États signataires dans leur politique migratoire et définit clairement ce qu'est un migrant : «Une personne qui franchit une frontière, se déplace à l’intérieur d’un État quelle que soit la durée ou la cause de son séjour».
Il dresse également une liste de 23 objectifs à atteindre, comme notamment renforcer l'action internationale dans la lutte contre le trafic de migrant.
Ce texte est né de la conférence de Marrakech, organisée il y a quelques jours par l'ONU. Il avait été entériné au Maroc début décembre par 165 membres des Nations unies.
La signature du pacte mondial polarise de nombreuses critiques de nationalistes et de mouvement anti-migrations. Ce débat a même déchiré la classe politique belge et poussé le Premier ministre à la démission.
Pourtant, ce document n'oblige en rien les Etats signataires à respecter les objectifs fixés. Aucune sanction n'est prévue en cas de non-respect du pacte.