Face à des discussions au point mort, l'exécutif décide de faire marche arrière. Après l'annonce d'un moratoire sur les hausses de taxes sur le carburant, l'Élysée décide tout bonnement d'enterrer la hausse prévue en janvier 2019 Une annonce qui illustre la cacophonie au sommet de l'État, estime l'opposition.
Le plan de crise présenté par Édouard Philippe était à peine approuvé par les députés que l’Élysée enterre la hausse des taxes sur le carburant pour 2019. Une annonce tardive qui témoigne d’une certaine cacophonie entre Emmanuel Macron et son premier ministre.
Puisque quelques heures plus tôt, celui-ci entretenait encore l’ambiguïté. Ce flottement embarrasse les élus de la majorité. Pour ceux l’opposition par contre, cette annonce est l'illustration même de la cacophonie qui règne au sommet de l’État.
Cette annulation donne au gouvernement un an de répit. Mais la question des taxes sur le carburant se reposera dès l’année prochaine, puisque des hausses de taxe sur l'essence restent prévues jusqu'en 2022 conformément à la trajectoire énergétique initiée par le gouvernement précédent.