Pour témoigner de son soutien aux agents de la préfecture du Puy-en-Velay incendiée le jour de l’acte 3 du mouvement des gilets jaunes, Emmanuel Macron s’y est rendu en personne, ce mardi, et en toute discrétion.
Pas de journaliste, pas de caméra. Juste un message du président de la République sur les réseaux sociaux : «À travers vous, c'est l'État qui a été attaqué. Mais qui d'autre que l'État répond à la colère de chacun ? Qui éduque ? Qui soigne ? Qui aide ? C'est vous. Je ne laisserai jamais attaquer l'État pour cette raison. Votre tristesse je la partage. Je suis fier de vous.»
L'arrivée fut discrète, mais le départ du chef de l'État s'est fait sous les huées et les insultes. Emmanuel Macron a rejoint ensuite la caserne de gendarmerie, pour rencontrer les forces de l’ordre présentes ce week-end. L’information a très vite circulé. Rapidement, quelques gilets jaunes se sont regroupés à l’extérieur de la caserne.
Le président a de nouveau quitté les lieux sous les huées et les slogans réclamant sa démission. Un épisode qui montre bien que les mesures d’apaisement annoncées hier par le Premier ministre n’ont pas encore eu l’effet voulu.