Après une réunion des principaux acteurs du dossier à Bercy, le ministre de l'Économie a annoncé qu'un accord est sur le point d'être finalisé. L'offre de reprise du groupe Altifort pourrait être soutenu par l'État. 281 emplois sont en jeu dans l'aciérie de Saint-Saulve dans le Nord.
Les salariés d’Ascoval peuvent reprendre espoir. Bruno Le Maire, le ministre de l’Économie, juge l’offre du seul candidat à la reprise, le groupe franco-belge Altifort, «solide» et «crédible».
Bruno Le Maire veut rester vigilant, il faut assurer un carnet de commandes pour pouvoir garantir la rentabilité du site. Mais le point le plus important reste le financement. Il est estimé à 180 millions d’euros pour la reprise des pertes et des investissements.
Le groupe Altifort s’est engagé à un investissement en fond propre de 20 à 30 millions d’euros sur le site d’Ascoval selon le ministre de l’Économie. Les collectivités locales et l’État vont également apporter un financement complémentaire.
Les différents acteurs se sont mis d’accord sur un délai de quatre semaines pour consolider le plan de financement.