La présidente du Rassemblement national était l'invitée de Jean-Pierre Elkabbach dans la matinale de CNEWS, ce mardi 23 octobre.
Marine Le Pen s'est notamment exprimée à propos de l'agression d'une enseignante à Créteil, menacée par un élève à l'aide d'une arme factice en plein cours.
«Aujourd'hui quand les enseignants portent plainte, on leur reproche de porter plainte. Comment voulez-vous que les jeunes qui se comportent ainsi ne soient pas poussés à continuer ? Ce qui est intéressant, c'est l'explosion du #PasDeVague qui a suivi, c'est-à-dire ces centaines d'enseignants qui viennent dire : «Mais moi, il est arrivé peu ou prou la même chose. On m'a violenté, on m'a menacé, on m'a agressé, on m'a insulté, et ma hiérarchie m'a dit : 'écrasez le coup, pas de vague'. Et ça c'est très grave, parce qu'en réalité ils ont construit ce sentiment d'impunité chez toute une série de jeunes qui rendent aujourd'hui dans de multiples établissements la vie impossible aux enseignants. C'est la responsabilité du politique, du ministre.»
La président du RN a ajouté qu'il fallait «récupérer ces zones de non-droit, en y intégrant des règles ; il n'y en a plus. Ce sont des quartiers entiers dans lesquels plus personne ne rentre. Il n'y a plus de loi, la République n'y est plus. Près de 60 % des actes de délinquance et de criminalité dans notre pays s'effectuent soit dans ces zones de non-droit, soit par des gens qui habitent ces zones de non-droit. Pourquoi ? Parce que la loi ne s'y applique plus depuis des années.»