Élu lundi par les députés de la république en Marche pour les représenter, Richard Ferrand devrait prendre ce mercredi 12 septembre dans l'après-midi la présidence de l'Assemblée nationale.
Rappels au règlement, interruptions de séances ou encore violences verbales : rarement les débats n'auront été aussi animés dans l'hémicycle que cette année. Richard Ferrand va devoir apaiser les tensions pour éviter le surmenage des députés au bord de l'épuisement. Le nouveau président de l'Assemblée nationale devra aussi faire des économies et participer à la suppression de 50 000 fonctionnaires, voulue par Emmanuel Macron.
François de Rugy avait plaidé pour une réforme du statut et des missions de 1100 agents, en favorisant le recours aux contractuels. Richard Ferrand devra aussi défendre son assemblée face à la réforme des institutions. Il pourrait s'entendre avec Gérard Larcher, son homologue au Sénat, pour limiter la réduction du nombre de parlementaires prévue par le texte.