Le régime étudiant de sécurité sociale disparaît définitivement le 31 août 2019. Dès le 1er septembre, les étudiants seront en effet automatiquement rattachés au régime général de la caisse primaire d'assurance maladie de leur lieu de résidence.
Un changement de taille dans la continuité. Alors qu'auparavant les étudiants entamant des études supérieures devaient obligatoirement quitter le régime général pour s'inscrire à une sécurité sociale étudiante (LMDE, MEP, SMEREP...), ce ne sera donc plus le cas désormais.
Pour être remboursés de leurs frais de santé, les étudiants qui, en cette rentrée 2019, s'inscrivent pour la première fois dans un établissement restent en effet tout simplement affiliés à leur régime actuel d'assurance maladie, généralement celui de leurs parents quel qu'il soit (régime général, agricole etc.) et sans démarche particulière.
Promesse de campagne d'Emmanuel Macron, la réforme prévoyant la suppression du régime de la sécurité sociale étudiante avait été introduite dès l'année dernière, à la rentrée 2018.
Des bons gestes à appliquer
Mais les étudiants ayant souscrit l'année précédente un contrat auprès d'une caisse étudiante avaient dû toutefois le conserver tout au long de l'année universitaire 2018-2019.
La suppression de la sécurité étudiante étant réellement effective au 1er septembre 2019, ce sont cette fois tous les étudiants qui sont concernés.
En ce sens, ceux qui étaient affiliés l’an dernier à une mutuelle étudiante sont censés recevoir un message de bienvenue au régime général par email ou, à défaut, par courrier.
Étudiants, avec la fin de la réforme de la Sécurité sociale étudiante au 1er septembre 2019, toutes vos démarches d'assurance maladie sont simplifiées et gratuites. @ameli_actu pic.twitter.com/rPUcrMTGL1
— Infocom - Université de Lille (@infocom_lille3) June 28, 2019
Pour être sûr d'être totalement en règle, l'Assurance maladie recommande toutefois aux étudiants d'acquérir «des bons gestes» pour s'assurer d'être correctement remboursés comme par exemple : la création d'un compte Ameli, mettre à jour leur carte vitale et l'envoi d'un relevé d'identité bancaire (RIB) à leur caisse primaire d'Assurance maladie.
Enfin, alors qu'auparavant les étudiants devaient payer une cotisation annuelle de 217 euros pour s'inscrire au régime étudiant, ils devront à la place débourser la somme de 90 euros, au titre de la nouvelle «contribution vie étudiante et de campus» (CVEC).
Des exceptions en outre-mer et à l’étranger
Attention, des exceptions sont toutefois à noter pour les étudiants habitant la Nouvelle-Calédonie, Wallis-et-Futuna, et les Français nés à l’étranger.
Ces derniers doivent en effet s’inscrire sur le site etudiant-etranger.ameli.fr afin d’être rattachés à la Sécurité sociale française pendant leur cursus.
D'autre part, les étrangers venant étudier en France pour la première fois doivent accomplir des formalités spécifiques (généralement auprès d'assurances privées) pour bénéficier d’une prise en charge de leurs frais de santé.