Un sexagénaire a été retrouvé décapité le 14 août dernier à Saint-Priest près de Lyon (Rhône). Interpellé alors qu’il déambulait avec la tête de son père dans une main, le suspect de 25 ans a rapidement reconnu les faits. Mis en examen pour «meurtre sur ascendant», il encourt une peine de réclusion criminelle à perpétuité.
L’enquête est ouverte autour de ce terrible parricide. Placé en garde à vue après avoir décapité son père à l’arme blanche dans la nuit de samedi à dimanche dernier, le jeune homme de 25 ans a en effet reconnu les faits.
La procédure pénale se poursuit désormais «dans le cadre de cette instruction afin notamment de comprendre les raisons de ce passage à l’acte», a affirmé le parquet de Lyon.
Déjà connu des services de police pour des faits lié à l'alcool et aux stupéfiants, et pour des différends familiaux, le mis en cause risque une peine de réclusion criminelle à perpétuité avec une période de sûreté de minimum 18 ans, qui pourrait aller jusqu’à 22 ans.
Toutefois, au cours de sa garde à vue, ses explications confuses ont interrogé les enquêteurs sur son état psychiatrique.
Des troubles psychologiques ont en effet ainsi été constatés par les médecins. S’ils sont confirmés par les psychiatres au moyen d’expertises, le jeune homme pourrait échapper à sa peine. S’il est reconnu responsable, le suspect de nationalité marocaine sera incarcéré en France avant une possible interdiction du territoire.