Dans le nouveau film de Ludovic Bernard, «10 jours sans maman», au cinéma ce mercredi 19 février, Franck Dubosc incarne un père de famille complètement dépassé par ses quatre enfants. Le comédien et humoriste y est drôle et touchant.
Il rêve de prendre la place de son épouse. DRH d’une enseigne de bricolage, Antoine (Franck Dubosc), davantage préoccupé par son travail que par les tâches ménagères, aimerait avoir du temps pour lui, et ne cesse de répéter à son épouse (Aure Atika) qu’elle peut se la couler douce une fois les enfants déposés à l’école.
Une phrase qu'il n'aurait peut-être pas dû prononcer à l'issue d'un barbecue en famille. Fatiguée de ne pas être reconnue à sa juste valeur au sein du foyer, cette maman pourtant aux petits soins décide de frapper fort et de tout plaquer pendant dix jours. A la surprise générale, elle s'envole vers Mykonos avec sa sœur (Héléna Noguerra) pour des vacances bien méritées pendant lesquelles elle va pouvoir bronzer, lire des magazines, boire des cocktails et profiter de sorties en mer. Un quotidien loin des biberons, des couches et du jus d'orange pressé qu'elle sert tous les matins au petit-déjeuner et avec le sourire.
Paniquée et en plein désarroi, Antoine se retrouve donc seul face à ses quatre progénitures. Pendant ces dix jours, il aura pour mission de gérer les repas, les journées pédagogiques, les groupes WhatsApp entre mamans, les premières règles et les sorties extra-scolaires, tout en tentant de se démarquer de son rival DiCaprio (Alexis Michalik) pour obtenir une promotion au travail. Comme on pouvait s'en douter, rien ne se passe comme prévu, et cela malgré un programme détaillé que lui a expliqué sa femme et l'aide insoupçonnée d'une super nounou (Alice David).
Remake du film argentin «Mamá se fue de viaje» d'Ariel Winograd, sorti en 2017, cette comédie familiale aborde, selon le réalisateur, «la rédemption d’un homme, d’un père» qui comprendra peu à peu qu’il passe à côté de l’essentiel de sa vie. «Si je suis friand des gags et des situations comiques, j'aime qu'il y ait autre chose, en filigrane», explique Ludovic Bernard. Le pari est réussi.