Il règne seul sur la planète tennis. Comme l’année dernière, et pour la quatrième fois à Melbourne, le roi Novak Djokovic a dompté, ce dimanche, en finale Andy Murray en un peu moins de trois heures (6-1, 7-5, 7-6) pour décrocher sa 6e couronne à l’Open d’Australie et égaler le record de sacre de l’Australien Roy Emerson.
Et dans ce nouveau rapport de force avec son dauphin, l’intouchable n°1 mondial n’a laissé aucune place au suspense. Après avoir sauvé une balle de break d’entrée d’un revers croisé, le Serbe a assommé son adversaire, comme il sait si bien le faire, pour empocher la première manche en une petite demi-heure. Murray a tenté de s’accrocher le second set, où les deux joueurs se sont rendus coup pour coup, puis dans le troisième, mais le n°2 mondial britannique n’a plus que s’incliner devant la supériorité du «Djoker», toujours aussi solide dans les moments clés et qui a terminé genoux pour embrasser le court de la Rod Laver Arena.
Djokovic walks back through the Walk of Champions and meets @NiallOfficial #AusOpen https://t.co/kvkFF8NLv4
— Australian Open (@AustralianOpen) 31 Janvier 2016
C’est la cinquième fois que Murray échoue en finale du premier Grand Chelem de la saison. «J’ai l’impression d’être déjà passé par là», a-t-il lâché à l’issue de la rencontre. Vainqueur de la Coupe Davis avec la Grande-Bretagne en novembre dernier, il va désormais s’éloigner des courts pour retourner à Londres au côté de sa femme, qui doit donner naissance à leur premier enfant dans les prochains jours. Et pendant qu’il sera occuper à pouponner, Novak Djokovic devrait poursuivre son insolente domination sur un circuit sans véritable rival, après une année 2015 déjà exceptionnelle.
Avec un 11e Grand Chelem en poche, Novak Djokovic est revenu à hauteur de Rod Laver et Björn Borg. Il n’est plus qu’à une longueur d'Emerson, à trois de Pete Sampras et Rafael Nadal (14) et à six du recordman Roger Federer (17). Mais au regard de la domination actuelle de Djokovic, le Suisse n’a plus qu’à bien se tenir.