De retour à la compétition après deux mois et demi d’absence, Rafael Nadal a été sorti d’entée à Doha. Une élimination qui a fait naître des doutes au sujet de l’Espagnol à quelques jours de l’Open d’Australie.
Onze ans qu’il n’avait plus connu pareille mésaventure. Rafael Nadal a entamé, mardi, sa saison par un revers dès son entrée en lice au tournoi de Doha (Qatar), dont il était le tenant du titre.
Et ce retour à la compétition manqué, après deux mois et demi d’absence en raison de son opération de l’appendicite, face au modeste Allemand Michael Berrer, 127e mondial et issu des qualifications (1-6, 6-3, 6-4), n’a rien d’encourageant à dix jours de l’Open d’Australie.
Car à l’approche du premier Grand Chelem de l’année, le n°3 mondial semble ne pas avoir encore recouvré la plénitude de ses moyens, notamment sur le plan physique.
Nadal, qui avait pourtant conclu le premier set en à peine une demi-heure, s’est écroulé au fil des jeux multipliant les erreurs techniques et les fautes directes sans jamais parvenir à redresser la barre.
Devant ces limites loin d’être rassurante, le Majorquin n’a montré aucun signe d’inquiétude. «Ce n’était pas un si mauvais match que ça, a-t-il confié. Les retours de blessures sont difficiles pour tout le monde. Et je ne fais pas exception.»
Il faut dire qu’il s’était préparé à ce come-back délicat. «Si je n’y arrive pas, je suis prêt à tout accepter. A accepter le fait qu’il me faudra peut-être plus de temps pour revenir à mon niveau», avait-il indiqué avant sa remise en action.
Ce qui n’empêche pas «Rafa» de demeurer optimiste et ambitieux pour le rendez-vous à Melbourne. «Je suis sûr que je vais revenir, a-t-il clamé. Moi, je pense que j’ai mes chances là-bas.»
Avec une rencontre officielle dans les jambes d’ici là, ça parait néanmoins compliqué, même s’il ne faut jamais enterrer Rafael Nadal trop tôt.