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Kad Merad : «C’KDO ? C’est une nouvelle chaîne de télévision»

Le duo se reforment et inventent C’KDO, une chaîne fictive à la programmation décalée. [Thibault Grabherr/CANAL+]

Ils sont de retour à la télévision. Dans C’KDO, le célèbre duo formé par Kad Merad et Olivier Baroux a eu l’opportunité d’imaginer sa propre chaîne et ses programmes dédiés : cuisine, sport, santé, etc.

C’est en public et en live, sur Canal+, que les deux compères proposent ce divertissement inédit, dans lequel ils s’amusent avec les codes du PAF, et dont Kad Merad se fait le porte-parole.

C’KDO, c’est quoi ?

C’est une nouvelle chaîne de télévision. Dans C’KDO, vous allez avoir l’équivalent d’une journée de chaîne de télé en 100 minutes sous la forme d’un show en public et en live. On va vous présenter différentes émissions qui seront entrecoupées de magnétos avec des programmes à venir, des idées de séries télévisées, etc. Et ça s’appelle C’KDO parce qu’on est sur Canal+. On a écrit avec Olivier, et Julien Rappeneau notamment, une série d’émissions de télévision. Mais c’est surtout un prétexte pour rire si je puis me permettre.

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Quel type de programme allons-nous découvrir ?

Ce ne sont pas des parodies, mais nos émissions à nous. Celle pour les enfants s’appelle Bonzour les zenfants, celle consacrée à la cuisine, Toque, toque, toque. On en a une sur le sport, le cinéma. Il y a aussi une émission sur les chats, Chat Chat Chat, dont le décor est une litière. Il y a un propriétaire de chat qui s’y rend pour parler de problèmes avec son chat. Sans oublier l’émission politique, des «Breaking news» façon chaîne d’info, un programme sur la voyance avec un voyant, etc.

Qui a accepté de rejoindre votre chaîne ?

Chez les filles, il y a Mélanie Doutey, Laurence Arné, Virginie Hocq, Alice Pol ou Vanessa Paradis. Chez les hommes, il y a François Berléand, Patrick Bosso, François Morel, Niels Arestrup qui fait notre patron de chaîne. Dominique Besnehard, Matt Pokora, Elie Semoun, Jean-Paul Rouve ou encore Jérôme Niel seront aussi présents.

Et ce sont des animateurs modèles ?

Ce ne sont pas forcément des animateurs. Ils sont à la fois journalistes, candidats de jeu, etc. Et il y a aussi quatre ou cinq comédiennes et comédiens que personne ne connaît qui font partie de notre troupe et que nous allons vous présenter.

Qu’est-ce qui a motivé ce projet ?

C’est une question que je me pose encore aujourd’hui (rires). Avec Olivier, on est toujours en train de réfléchir, au téléphone ou quand on se voit, à un moyen de se retrouver. Que ce soit au cinéma ou ailleurs. On avait eu l’idée de faire un spectacle sur scène. Mais cela s’est avéré trop compliqué à cause de nos agendas respectifs qui sont trop chargés.

Donc on s’est dit qu’il y avait peut-être une chose qu’on pouvait faire, et qu’on aime bien faire, c’est de la télévision. Faire un spectacle à la télévision, écrire ce qu’on aime, ce qu’on veut, avec la liberté qu’on pouvait nous donner. Et on est allé voir Canal naturellement – car on est proche d’eux, moi avec la série «Baron noir», et puis on a une histoire avec eux, notamment sur Comédie+ – et la chaîne nous a donné les moyens de réaliser l’émission.

Un deuxième numéro verra-t-il le jour ?

C’est la question qu’on nous pose souvent. Pour l’instant, on est parti sur l’idée de faire un «one shot» comme on dit. Mais on verra par la suite. Pour le moment, tout se passe bien. On va voir comment cela se passe, et on vous dira ensuite si on est capable de refaire l’émission aussi bien, ou même mieux. On verra aussi ce que pense la chaîne, ainsi que les abonnés. Car c’est une émission en prime et en crypté. Il faudra attendre les retours. Mais techniquement, et au niveau de l’envie, ça nous plaît toujours d’écrire, et de produire. Car nous sommes également les producteurs de l’émission. Cela permet également de lancer des nouveaux talents, de s’entourer de gens. Et puis, c’est toujours sympa de rire avec ce type de moyens à disposition.

Un peu de pression ?

Non pas vraiment. On n’a jamais véritablement ressenti de pression par rapport à ce qu’on faisait avec Olivier. On sait qu’il y a des choses qui sont plus ou moins réussis. Là, on espère que ça le sera. La chaîne ne nous met pas la pression, elle est contente du projet, de ce qu’ils ont lu, de la façon dont on travaille… la pression sera là le soir-même quand les caméras s'allumeront.

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