Le premier épisode de Vinyl, la série événement née de l’association entre Martin Scorsese, Terrence Winter et Mick Jagger, se dévoilera le 15 février prochain à 20h55 sur OCS. Voilà ce que l'on sait pour le moment.
Le pilote, dont la réalisation a été assurée par Martin Scorsese lui-même, est en fait un long métrage de près de deux heures. Cet épisode d’introduction doit permettre à la série de poser les bases de son intrigue, de présenter les personnages principaux, et de sévèrement titiller notre curiosité avec quelques scènes complètement ahurissantes qui vont nous faire voyager 40 ans en arrière, à savoir dans le New York des années 1970.
Loin de vouloir vous gâcher le plaisir de découvrir ce premier épisode, il est toutefois possible de présenter quelques faits. Histoire de vous mettre l’eau à la bouche.
Un casting en or massif
Aucune star internationale à l’horizon. Et après ? A la vue du casting, il paraît évident qu'il a été pensé avec soin. Bobby Cannavale, aperçu dans Boardwalk Empire, joue le rôle principal, celui de Richie Finesta, le patron d’un label new yorkais au bord d’un gouffre financier vertigineux dont il tente de s’extraire. Sa femme est interprétée par la sublime Olivia Wilde (Dr House). Ray Romano jouera le rôle du collègue/confident et ami de Richie.
Des nouvelles têtes
Parmi les nouvelles têtes, il faudra surveiller la performance prometteuse de June Temple. La comédienne incarne le personnage de Jamie Vine, une simple assistante/secrétaire ambitieuse et débrouillarde (et accesssoirement dealeuse) qui a le potentiel de devenir un des personnages les plus fascinant de la série. Il y a également la présence de James Jagger, le fils de Mick, dans le rôle de Kip Stevens, le chanteur d’un groupe Punk, les Nasty Bits, au talent brut découvert par Jamie.
Un univers « seventies » hyper-soigné
Dépeindre le New York des années 1970 a été manifestement un des grands chantiers de la série. Les décors, les incrustations d’images de l’époque, l’architecture, les codes vestimentaires, etc… le souci du détail s'annonce comme une des forces de Vinyl. A l'instar de Mad Men, les personnages fument cigarettes sur cigarettes, boivent de l’alcool à des heures indues de la journée, et abusent de substances illicites quand l’occasion (et elles sont nombreuses) se présente.
Drogues, sexe et rock’n roll
La série est estampillée HBO. Ce qui veut dire qu’aucune censure, ou presque, ne s’impose à l’écran. Des femmes dénudées, de la drogue à gogo, et de la musique rock, soul, funk de premier choix sont au menu. La devise « drogue, sexe et rock’n roll » fait partie intégrante de l’identité de la série. Et c'est un pur régal.